Sonde vaginale

Des électrodes vaginales délivrent ainsi diverses impulsions qui provoquent la contraction des muscles concernés. La méthode développe les sensations au niveau des muscles et facilite progressivement le contrôle volontaire de leurs contractions.

La sonde vaginale est utilisée en complément de l'électrostimulateur et n'est disponible qu'à l'achat.

On peut également traiter l'instabilité vésicale par neurostimulation. L'instabilité vésicale se traduit par des envies de mictions impérieuses.

Achat : Oui
Prise en charge achat : Oui
Prise en charge LPP : 25.92 €
Prix public conseillé : de 25 € à 50 €

Forfait annuel pour sondes ou électrodes cutanées périnéales.

Pour la sonde vaginale, les critères de choix sont les suivants :

- la longueur de la sonde (pour vagin court, pour vagin élargi, pour vagin standard)

- la forme de la sonde côté extérieur (avec bague de retenue, avec forme rétrécie...) pour faciliter la mise en place de la sonde

- le système de branchement (din 3 broches, din 5 broches, Jack ou encore fiches bananes) : celui-ci doit être connectable à l'appareil.
Si le système de branchement diffère, il existe des adaptateurs spécifiques.

une sonde vaginale

Chaque séance dure environ une demi-heure et est parfaitement indolore.

Indications

La prise en charge de ce forfait annuel est subordonnée au caractère remboursable de l'appareil pour autotraitement à domicile de l'incontinence sphinctérienne.

Pour savoir si le périnée doit être rééduqué, les patientes peuvent faire le fameux « stop-test » (arrêt net et puissant en milieu de miction) ou, mieux encore, demander à leur médecin généraliste, gynécologue, ou consulter une sage-femme (la consultation peut se faire sans ordonnance).

En cliquant sur +, vous préconiserez un dispositif sans préférence de marque

La sonde vaginale est utilisée en complément de l'électrostimulateur et n'est disponible qu'à l'achat.

La prise en charge de l'autotraitement à domicile n'est pas cumulable sur une même période avec la prise en charge du même traitement en centre, ni avec toute autre technique de rééduaction périnéale.

Lorsque le produit est inscrit à la LPPR (liste des produits et prestations remboursables) et que le patient bénéficie d'une mutuelle ou est pris en charge à 100 %, on observe généralement un remboursement intégral.

Conseils aux professionnels de santé

Pour les femmes qui viennent d'accoucher, cette rééducation est très importante car elle leur permet d'une part de mieux connaître les mouvements quotidiens qui préservent l'avenir de leur périnée et, d'autre part, de prévenir une éventuelle incontinence urinaire pouvant se déclarer beaucoup plus tard.

L'incontinence est la perte involontaire d'urine ou de selles.

On distingue trois grands types d'incontinence :

- l'incontinence avec mictions impérieuses : elle résulte d 'une instabilité vésicale.
La vessie pendant son remplissage se contracte involontairement de façon inattendue et inappropriée (vessie irritable). La fuite urinaire, souvent abondante, est précédée d 'un besoin impérieux d 'uriner. Il existe souvent une pollakiurie (émission fréquente de petites quantités d 'urine).
Le besoin est ressenti très fréquemment au cours de la journée mais les mictions se font sans difficultés.

- l 'incontinence par regorgement (rétention chronique des urines) : la vessie se vide très incomplètement.
Le résidu post-mictionnel est donc très important. Non vidée, la vessie se trouve trop rapidement pleine et l 'excédent d 'urine s 'écoule à l 'extérieur. Les mictions sont difficiles (dysurie) : nécessité de « pousser » pour uriner.

- l'incontinence par insuffisance sphinctérienne : appelée également incontinence d 'effort.
Les fuites sont souvent moindres et arrivent lors d 'un effort particulier : toux, soulèvement d 'un poids, jogging… Surtout les femmes en sont atteintes (distance très courte entre la vessie et le méat urinaire).

Il existe l 'incontinence mixte : l 'instabilité vésicale et l 'insuffisance sphinctérienne. Il s 'agit de 30 à 40 % d 'incontinents.

L 'incontinence touche 5% de la population, 30% des femmes entre 25 et 65 ans et le tiers de la population des plus de 60 ans.
50% des femmes sont sujettes à la faiblesse urinaire lors d 'un effort et 30% des femmes venant d 'accoucher.

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