Soin de la peau péristomiale

Le soin de la peau est primordial.

Il existe des dispositifs afin de protèger contre la macération, l'apparition ou l'aggravation de lésions dues au frottement, les lésions dues au retrait des poches ...

Remboursés dorénavant, les dispositifs de retrait d'adhésif médical sont des produits incontournables dans la trousse du patient stomisé.

Achat : Oui
Prise en charge achat : Oui
Prise en charge LPP : 11.56 €
Prix public conseillé : selon produit

Selon le produit.

Quand le produit est pris en charge, le produit est soumis à prix limite de vente donc pas de reste à charge pour les patients.

Accessoires, spray anti adhésif >ou= 50ml > 11.56 €

 

Les critères de choix sont les suivants :

- le soin de peau peut être sous la forme de vaporisateur ou à l'aide d'un applicateur en mousse,

- la présence d'alcool ou non dans la composition ;

- prise en charge ou non (selon le dispositif)

 

La prescription est réalisée par un médecin ou par un infirmier.

La mise en place dépend du fabricant et de la forme de ce protecteur.

Indications

Ce produit est indiqué en cas d'irritations cutanées dues aux adhésifs des pansements ou en prévention des peaux sensibles.

LES SIGNES DE GRAVITE

1/ Les plaies aiguës
Dans tous les cas suivants, le patient doit être orienté vers une consultation médicale :
- plaie des mains, de la face, des yeux ou des paupières, quelle que soit la profondeur,
- perte de substance,
- plaie profonde du cuir chevelu,
- contusion des bords,
- plaie pénétrante supérieure à 3 cm,
- présence de fièvre ou de douleur importante,
- plaie datant de plus de 6 heures et n'ayant pas été désinfectée.

LES COUPURES
Les plaies par coupures donnent souvent lieu à un saignement abondant.

Il ne faut surtout pas appliquer des produits, tels les "mercurochromes" et la plupart des pommades.

LES BRULURES
Evaluation clinique du degré d'une brûlure :
- 1er degré : pas de phlyctène, couleur rouge, forte sensibilité,
- 2ème degré superficiel : présence de phlyctènes, couleur rouge, très forte sensibilité,
- 2ème degré profond : présence de phlyctènes, couleur blanc-rosé, moyennement sensible,
- 3ème degré : pas de phlyctène, couleur blanc-marron, aucune sensibilité.

Evaluation du degré d'une brûlure d'origine solaire :
- 1er degré : coloration rosée apparaissant dans la journée de l'exposition,
- 2ème degré : irritation rouge vif légèrement douloureuse apparaissant entre la 2ème et la 12ème heure d'exposition,
- 3ème degré : erythème cyanique oedémateux et douloureux apparaissant entre la 2ème et la 6ème heure d'exposition,
- 4ème degré : équivalant à une brûlure du 2ème degré superficiel. potentiellement grave avec des troubles généraux : fièvre, hébétude, vertiges, nausées, céphalées.

IL NE FAUT PAS :
- appliquer de la glace pour refroidir la brûlure,
- mettre de l'alcool, de l'eau oxygénée, de l'éosine,
- traiter avec une crème ou une pommade dénuée d'action antiseptique,
- percer les phlyctènes,
- laisser un pansement sans surveillance pendant plus de 3 jours.

LES PIQURES
Dans la mesure où il est difficile d'évaluer le caractère infectant ou non de la piqûre, vérifier systématiquement la validité de la vaccination antitétanique du patient. Celle-ci a un caractère impératif et obligatoire.

LES MORSURES OU DECHIRURES
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin. Dans ce contexte, le pansement sert uniquement à protéger la plaie pendant le trajet officine/consultaton médicale.

IL NE FAUT PAS :
- badigeonner la plaie avec des pommades cicatrisantes ou antibiotiques,
- ne jamais suturer une plaie par morsure.


2/ Entorses
Les signes de gravité d'une entorse sont les suivants :
- perception d'un craquement,
- constitution en quelques minutes d'un hématome en "oeuf de poule",
- apparition rapide d'une ecchymose,
- évolution atypique de la douleur,
- insomnie.

3/ Les coups
En matière de coups, c'est la violence de l'impact qui engendre ou non ne lésion grave. Les signes en faveur d'une contusion devant entraïner impérativement une consultation sont les suivants :
- traumatisme direct appuyé par un objet non tranchant,
- relief osseux en regard de la zone concernée,
- piqueté hémorragique sur la zone d'impact,
- pas de sensation à la piqûre de la zone d'impact en raison de l'écrasement des terminaisons nerveuses.

En cliquant sur +, vous préconiserez un dispositif sans préférence de marque

Le film protecteur cutané protège contre la macération, l'apparition ou l'aggravation de lésions dues au frottement.

Il évite l'irritation due aux adhésifs, accroît leur adhérence initiale et n'interfère pas avec les pansements absorbants.

Non renseigné

Le coût pour le patient dépend du fabricant et de la forme de ce protecteur.

Conseils aux professionnels de santé

De la coupure à la plaie simple ou associée à un traumatisme, le pharmacien est souvent le premier recours du patient en cas de blessure.

Dans le cas nécessitant une assistance médicale, le pharmacien orientera le patient vers une structure hospitalière ou vers un médecin généraliste en fonction du degré de gravité.

Cependant, le nombre de traumatismes légers peuvent être pris en charge directement à l'officine. Il s'agit notamment des plaies :
- simples ou associées à un traumatismes,
- évaluées récentes (moins de six heures),
- superficielles,
- non-hémorragiques,
- non en regard d'une articulation, d'une zone vasculaire ou nerveuse,
- ne concernant pas le visage,
- dépourvues de corps étrangers profonds,
- peu douloureuses.

1/ La cicatrisation des coupures.
Ce type de plaie doit, en principe, cicatriser pratiquement sans séquelles si, par chance, les lignes de la coupure se situent le long des lignes de bonne cicatrisation de la peau. Ces lignes de bonne cicatrisation sont, en général, définies par la direction des rides cutanées que l'on peut observer en pinçant la peau.

En revanche, si la coupure n'est pas strictement perpendiculaire au plan cutané et revêt un aspect étoilé ou tangentiel, la guérison sans séquelle sera plus difficile.
Les deux tranches cicatriseront de façon symétrique :
- d'un côté se produira un bombement,
- de l'autre côté, une rétraction, d'où formation d'un cicatrice en U.

2/ La cicatrisation des brûlures.
Le retentissement esthétique et fonctionnel d'une brûlure dépend de la profondeur et de la localisation de celle-ci,d'où l'importance de l'évaluation initiale et de la prise en compte du terrain (âge, pathologies préexistantes : diabète, ....).
Dans la grande majorité des cas, les brûlures minueures du 1er degré cicatrisent rapidement et spontanément, sans retentissement général ni cicatrice définitive.
A l'opposé, les brûlures profondes nécessitent souvent un geste chirurgical immédiat d'excision suivie de recouvrement per greffe.

3/ La cicatrisation des piqûres.
Le risque infectieux est de loin le plus important à prendre en compte dans ce type de blessures. Une piqûre par un instrument apparemment propore peut néanmoins ensmencer en profondeur une gaine tendineuse. Celle-ci contient un liquide lubrifiant et propage l'infection.
Dans la majorité des cas, ce type de blessure ne laisse pas de cicatrice.
En cas de piqûre par un objet très rouillé et profondément enfoncé, il est recommandé de laisser la plaie largement ouverte pour qu'elle cicatrise toute seule après une opération dite de "passage de la porte d'entrée".

4/ La cicatrisation des morsures et déchirures
Toute morsure étant contaminée par une flore bactérienne anaerobies, la suture précoce est déconseillée, sauf pour le visage.
Sur une plaie laissée largement ouverte, les chirurgiens mettent en place un pansement gras renouvelé tous les jours. Si après 3 jours les berges de la morsure restent saines et non infectées, une suture est pratiquée.
A noter qu'environ 20% des morsures de chien laissent des séquelles justifiant le recours à la chirurgie plastique.

Si le saignement d'une déchirure est en général minime, le risque infectieux est en revanche très important.
En cas de déchirure causée par des griffes de chat, il est important d'informe le patient de la possible survenance de la maladie des griffes du chat. Son incubaton varie de 5 à 30 jours après la griffure et sa guérison apparente.
Des grosseurs ganglionnaires (ou adénopathies) peuvent apparaître dans la région de la griffure. Le diagnostic est confirmé par un bilan biologique sanguin. Une antibiothérapie est alors mise en place.
Cette maladie, appelée lymphoréticulocytose bénigne, peut aussi être provoquée par des ronces ou des échardes.

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