Accueil » Dispositifs médicaux » Page 23
Les œdèmes lymphatiques sont des accumulations d'eau dans les bras ou les jambes. Ils surviennent après des opérations du cancer, parfois rapidement, parfois après plusieurs années.
Les manchons et bas pour lymphoedème permettent de réduire l'oedème pouvant survenir post-traitement radio-chirurgical du cancer de sein, ou lors d'atteintes post-traumatiques ou phlébite.
Il existe des bandes permettant la réduction de l'oedème d'origine lymphatique ou veineuse
Elles peuvent être de divers types :
- bandes sèches inélastiques (< 10 % d'allongement),
- bandes sèches à allongement court (10 à 100 %) ou à allongement long (> 100 %) ;
- bandes adhésives et bandes cohésives.
Les rayons peuvent provoquer des réactions au niveau de la peau, comme une radiodermite aiguë. Ces radiodermites apparaissent généralement entre le 5ème et le 10ème jour de radiothérapie.
La peau est irritée, elle peut devenir rouge et sensible comme en cas de coup de soleil, démanger, voire présenter une desquamation et évoluer vers une fibrose (durcissement de la peau).
Il existe des traitements pour apaiser le patient : crème, lotion, huile.
Le soin des yeux est important afin d'éviter la sécheresse oculaire qui augmente avec l'âge à cause du vieillissement naturel des glandes lacrymales.
L'hygiène des cils, des racines des cils et des paupières est importante pour les yeux secs, sensibles mais aussi porteurs de lentilles et pour toutes les personnes présentant un dysfonctionnement des glandes de Meibomius.
Tout comme la peau, les ongles peuvent se fragiliser lors du traitement. Parfois la surface des ongles devient irrégulière et des stries pigmentées peuvent apparaitre. Les dégats sur les ongles apparaissent habituellement tardivement lors de traitements chimiothérapeutiques prolongés.
Parce que la muqueuse est modifiée par les traitements anti-cancéreux, la perception du goût est affectée, le choix d'un dentifrice adapté devient essentiel et peut être associé au bain de bouche.
Le soin des lèvres est important car elles sont souvent, en raison des traitements, déshydratées, abîmées et gercées
Certains produits utilisés pour la chimiothérapie ont une influence sur la racine des cheveux. La chute peut être totale. partielle ou inexistante selon le traitement. L'absence de chute de cheveux ne signifie pas que le traitement a été inefficace.
La perte des cheveux n'est pas systématique. Elle dépend du médicament utilisé dans la chimiothérapie, de son dosage, de l'association d'une radiothérapie ou non.
L'alopécie touche toutes les autres parties du corps tels le visage, les bras, les jambes, le pubis.
Proposer des protections anti-UV innovantes et conseillées par les dermatologues aux patients allergiques au soleil, à peau fragile ou malade, sous médicaments photo-sensibilisants est important.
Il faut savoir que certains médicaments utilisés dans la chimiothérapie sont photosensibilisants, c'est-à-dire qu'ils peuvent être à l'origine d'une réaction cutanée en cas d'exposition au soleil. Autrement dit, ces médicaments provoquent une sensibilité anormale de la peau à la lumière.
Crèmes, chapeaux, vêtements spécifiques ... beaucoup de dispositifs auxquels il faut penser.
Pour beaucoup d'entre nous, se parfumer, geste quotidien ou réservé à des occasions spéciales, est un plaisir qui finalise le rituel de la salle de bain.
Mais pour les femmes touchées par le cancer du sein, ce geste simple, vecteur d'émotions positives est devenu un geste défendu.
Il existe pourtant des parfums conçus et adaptés aux personnes touchées par le cancer.
La compression est une « thérapie médicale ».
Les bas renforcent ainsi les mécanismes naturels du retour veineux en exerçant une pression dégressive de la cheville jusqu'à la cuisse.
Le choix de la classe de compression est fonction de la pathologie : Classe 4 :
- les lymphoedèmes
- les ulcères veineux
- les dermites anciennes
La compression est une « thérapie médicale ».
Les bas renforcent ainsi les mécanismes naturels du retour veineux en exerçant une pression dégressive de la cheville jusqu'à la cuisse.
Le choix de la classe de compression est fonction de la pathologie : Classe 3 :
• Veines variqueuses. Elles se différencient des veines réticulaires par leur diamètre qui
est supérieur à 3 mm.
• Oedème
• Altérations cutanées ou du tissu cellulaire sous-cutané liées à une AVCh.
Pigmentation et/ou eczéma veineux. Hypodermite scléreuse et/ou atrophie blanche.
• Ulcère cicatrisé