Orthèse stabilisatrice

L'orthèse stabilisatrice de cheville assure une immobilisation relative de l'articulation talo-crurale, avec limitation des mouvements d'éversion/inversion et conservation des mouvements de flexion/extension.

Les orthèses sont constituées de trois éléments :
- deux coques latérales rigides ou semi-rigides à placer de part et d'autre de la cheville. Incurvée et modelées, elles suivent le relief de l'articulation ;
- une bande talonnière reliée aux coques latérales ;
- un système de fermeture par bandes circulaires en Velcro, maintenant l'ensemble du matériel sur la cheville.

Achat : Oui
Prise en charge achat : Oui
Prise en charge LPP : 27.44 €
Prix public conseillé : selon modèle

Orthèse stabilisatrice de cheville dans le plan frontal pour une correction orthopédique du pied.

Seules sont prises en charge les orthèses stabilisatrices de cheville comportant deux montants latéraux rigides de taille adaptée à la morphologie du sujet.

Le choix d'une orthèse stabilisatrice de cheville dépend :
- de la composition des inserts. Ils peuvent être en mousse pour une adaptation parfaite à la morphologie et au confort du patient, ou de gel aqueux pour une bonne réductibilité des oedèmes par massage.
- de la présence de cellules pneumatiques, véritables coussins d'air préremplis permettant l'adaptation aux variations de l'œdème et la morphologie de la cheville en mouvement.
- de la présence de bandes élastiques de contention amovibles, à enrouler autour de la cheville avant la pose des coques latérales.
- de la combinaison avec une chevillière en mousse et bout de pied ouvert, à enfiler avant la pose des coques latérales.

Une orthèse stabilisatrice de la cheville

La prescription doit être libellée sur une ordonnance particulière, indépendante de celles comportant la prescription de produits pharmaceutiques ou de tout autre appareil.

Elle doit généralement préciser, en plus de la désignation de l'article, la nature et le siège de l'atteinte justifiant la prescription et, éventuellement, les indications permettant une application correcte de l'orthèse (finalité médicale).

Pour la prise de mesure, le patient doit être assis, déchaussé, le pied posé à terre à angle droit. Mesurer la circonférence de sa cheville juste au-dessus des deux malléoles.


Sur le pied déchaussé, placer le talon sur la sangle calcanéenne qui relie les deux coques talonnières.

S'assurer que le centrage est parfait, puis rapprocher les deux coques, la partie « médiale » à l'intérieur et la partie « latérale » à l'extérieur.

Ensuite, fermer l'orthèse sur la cheville grâce aux bandes Velcro circulaires en commençant par la sangle inférieure.

Si besoin ajuster le réglage de la bande talonnière et des bandes Velcro.

Enfin, remettre la chaussure du patient, et réajuster la bande Velcro supérieure de telle sorte que les coques latérales s'appliquent correctement sur la jambe.

Lors de port d'attelles avec inserts de gel, les inserts peuvent être réfrigérés dans le congélateur ou le freezer pendant environ une heure, puis les replacer dans l'orthèse.

Indications

La prise en charge est assurée dans les cas d'entorses externes récentes de la cheville, graves ou de gravité moyenne.

L'attelle stabilisatrice de cheville ne s'applique pas à même la peau, surtout lors du port d'une attelle avec inserts en gel.

Bien qu'amovible, il est préférable de conserver l'attelle jour et nuit, jusqu'à la date de la prochaine consultation avec le médecin. Ce conseil ne s'applique pas aux bains et aux douches.

Après le port d'une attelle, une auto rééducation permettra de renforcer votre cheville afin de vous protéger contre une nouvelle blessure.

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Face à une entorse externe récente moyenne ou grave, une orthèse stabilisatrice de cheville est plus appropriée qu'une chevillière classique.
Selon le degré de gravité, le traitement dure entre 4 et 8 semaines.

Non renseigné

Lorsque le produit est inscrit à la LPPR (liste des produits et prestations remboursables) et que le patient bénéficie d'une mutuelle ou est pris en charge à 100 %, on observe généralement un supplément.

Le coût pour le patient dépend également du circuit de distribution.

Conseils aux professionnels de santé :

Le traitement doit être complété par un suivi médicamenteux de type antalgique ou anti-inflammatoire.

Certains signes cliniques ne peuvent faire l'objet d'une orthèse sans avis médical :
- perception de craquement, de déchirure ;
- impossibilité de poser le pied à terre sans une douleur intense ;
- flexion dorsale, flexion plantaire, varus, valgus, pronation ou supination difficiles à voire impossibles sans occasionner d'algie ;
- ecchymose d'apparition rapide accompagnée d'un œdème important ;
- pied déjeté en arrière et en dehors ;
- laxité ou mouvements anormaux de la cheville traduisant une rupture ligamentaire.

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