Les chevillères de maintien ont pour but de maintenir souple l'articulation fragilisée ou douloureuse en laissant la cheville dans l'axe du pied.
Elles s'enfilent comme une chaussette et existent en pied ouvert ou fermé.
Elles sont utiles lors d'une reprise du sport après une entorse bénigne ou en cas de fragilité chronique de la cheville.
Non remboursé
Le choix d'une chevillère de maintien dépend :
- de l'élasticité permettant une liberté de mouvement et indiquée chez les sujets actifs ou de sa rigidité évitant les mouvements inappropriés ;
- de l'élasticité répondant à une compreesion plus ou moins importante et pouvant assurer une proprioception ;
- de la présence ou non de zones de renfort au niveau des malléoles
Pour la prise de mesure, le patient doit être assis, déchaussé, le pied posé à terre à angle droit. Mesurer la circonférence de sa cheville juste au-dessus des deux malléoles.
Pour la mise en place, essayer la chevillère en l'enfilant comme une chaussette (vérifier pied gauche – pied droit), l'orthèse ne doit ni blesser ni cisailler la jambe.
Le port d'une chevillère souple, de maintien est indiqué en cas :
- de cheville douloureuse
- de cheville instable
- de suite d'entorse bénigne
- d'activité sportive
- de laxité chronique
Le traitement doit être complété par un suivi médicamenteux de type antalgique ou anti-inflammatoire.
Refroidir la blessure avec de l'eau fraîche afin de diminuer l'inflammation.
Après le port d'une chevillière, une auto rééducation permettra de renforcer votre cheville afin de vous protéger contre une nouvelle blessure.
La durée du port d'une chevillière peut aller de 1 à 3 semaines selon la pathologie. La chevillière de maintien soutient l'articulation et limite l'œdème par une mobilisation articulaire.
Lorsque le produit est inscrit à la LPPR (liste des produits et prestations remboursables) et que le patient bénéficie d'une mutuelle ou est pris en charge à 100 %, on observe généralement un supplément.
Le coût pour le patient dépend également du circuit de distribution.
Certains signes cliniques ne peuvent faire l'objet d'une orthèse sans avis médical :
- perception de craquement, de déchirure ;
- impossibilité de poser le pied à terre sans une douleur intense ;
- flexion dorsale, flexion plantaire, varus, valgus, pronation ou supination difficiles à voire impossibles sans occasionner d'algie ;
- ecchymose d'apparition rapide accompagnée d'un œdème important ;
- pied déjeté en arrière et en dehors ;
- laxité ou mouvements anormaux de la cheville traduisant une rupture ligamentaire.
