Accueil » Dispositifs médicaux » Aiguille de Huber avec prolongateur (type 2)
Il s'agit d'un dispositif d'injection spécifique adapté à la chambre implantable.
L'aiguille est à biseau tangentiel en acier inoxydable permettant d'éviter un effet « carottage » au niveau du septum.
L'aiguille de Huber de type II est composée d'une aiguille courbe à angle droit à 90°, d'un prolongateur, d'un système de fixation et d'un connecteur Luer Lock.
Les dispositifs ne sont donc plus remboursables individuellement.
Suite à la parution de la nouvelle nomenclature perfusion applicable au 1er mai, les sets de perfusion sont toujours remboursés, mais dans le cadre des forfaits.
Le choix de l'aiguille de Huber dépend :
- de la longueur de l'aiguille se situant entre 15 et 30 millimètres (choisir en fonction de la corpulence du patient) ;
- du diamètre de l'aiguille allant de 0.44 à 1.1 millimètre (les aiguilles de 19 G sont réservées aux transfusions et à la nutrition, celles de 21 G ou 22 G aux perfusions standards (chimiothérapie, antibiothérapie et à un usage pédiatrique) ;
- de l'aspect de l'aiguille : droite ou courbe selon la préférence du soignant notamment ;
- de la présence ou non d'un site d'injection permettant, lors d'une perfusion, d'administrer une autre solution ;
- et de la présence ou non d'un clamp permettant notamment l'arrêt de la perfusion.
L'aiguille de Huber type II est composée d'une aiguille courbe à angle droit à 90°, d'un prolongateur, d'un système de fixation et d'un connecteur Luer Lock.
Elle est indiquée pour un geste court (rinçage, héparinisation ou injection) ou long (perfusion) sur une chambre implantable.
3 attributions maximum par semaine.
Lorsque le produit est inscrit à la LPPR (liste des produits et prestations remboursables) et que le patient bénéficie d'une mutuelle ou est pris en charge à 100 %, on observe généralement un remboursement intégral.
Cela dit, il existe parfoix des modèles plus technologiques sur lesquels le patient se voit appliquer un supplément (de l'ordre de quelques euros).
Il s'agit d'un dispositif stérile et entièrement implanté sous la peau, ce qui permet des accès répétés au système veineux par une simple ponction.
Il est constitué d'une chambre d'injection sous-cutanée reliée à un cathéter long qui pénètre dans la veine sous-clavière ou la veine jugulaire et rejoint la veine cave.
On l'appelle également chambre à cathéter implantable, chambre implantable, cathéter à site implantable, accès vasculaire implantable, site d'injection implantable, chambre implantable pour perfusion, système d'accès vasculaire implantable.
Le dispositif médical est composé :
- d'une chambre d'injection de volume faible (volume interne de 1 millilitre), rigide, indéformable et radio-opaque
- et d'un septum qui est une membrane en silicone auto-obturant et élastique de 4 à 5 millimètres d'épaisseur pouvant supporter de 800 à 1000 ponctions exclusivement par des aiguilles de Huber.
La mise en place est chirurgicale, sous anesthésie générale ou locale.
Aucune partie du dispositif n'est extérieure au patient.
En plus de cet avantage esthétique et de confort pour le patient, le risque infectieux est limité.
La chambre implantable peut rester en place plusieurs mois, voire plusieurs années.
La chambre implantable peut être positionnée à différents endroits, selon le confort du patient ou les habitudes du médecin.
Le plus souvent, elle est implantée sous la clavicule, à droite ou à gauche selon que le patient soit droitier ou non.
Il existe aussi des sites à double septums pour permettre d'administrer en même temps le traitement sur une chambre et la nutrition sur l'autre.